29 octobre 2025
Pr Walid BEN HAMIDA sur la question du « marché de l’arbitrage »
Dans le cadre du cycle de conférences initié par l’Université Euromed de Fès, le Dr Walid BEN HAMIDA, professeur de droit à l’Université de Lille et professeur invité dans le cadre du Master Gestion des Conflits et Alliance des Civilisations de la Chaire UNCAC, a animé une conférence de haut niveau sur le thème « Le marché de l’arbitrage ». Cette rencontre a été l’occasion d’un débat animé autour des enjeux contemporains de l’arbitrage international, de la pratique professionnelle et du croisement entre le droit et l’économie.
Fort d’une expérience exceptionnelle, le conférencier a illustré ses propos par des cas concrets. Auteur d’une thèse de doctorat sur l’arbitrage soutenue à l’Université Paris II, il a enseigné le droit dans une centaine de pays et a publié plus de 150 articles et ouvrages en français, arabe et anglais. Impliqué dans une cinquantaine de dossiers d’arbitrage d’investissement et commercial, il est intervenu tour à tour comme conseil, avocat, expert, président de tribunal arbitral, arbitre unique ou coarbitre.
La thèse principale du conférencier présente l’arbitrage comme un « marché structuré » où différentes parties prenantes – institutions arbitrales, arbitres, cabinets d’avocats, experts, États et entreprises – contribuent à développer un mode alternatif de règlement des litiges, surtout dans le contexte des contrats internationaux.
Entre échanges commerciaux internationaux et difficultés de règlement des litiges au niveau local, le Dr Walid BEN HAMIDA a expliqué que l’arbitrage constitue un recours plus flexible, de rapidité relative et mieux adapté aux besoins des acteurs économiques. En revanche, quelques limites en termes de coûts et d’accessibilité pour les petites et moyennes entreprises ont été relevées et discutées.
Aux termes de cette conférence, un débat riche s’est engagé avec les étudiants de l’UEMF autour des modalités d’accès, pour les futurs juristes et acteurs du monde des affaires, aux métiers de l’arbitrage, surtout dans un contexte de sous-représentativité des compétences humaines africaines dans ce marché en croissance continue.





